Il peut s’écouler de 6 semaines à 6 mois
entre l’entrée du virus dans l’organisme et le début
des symptômes. Chez près de la moitié des personnes atteintes,
l’infection passe inaperçue. La plupart des gens guérissent
spontanément. Toutefois, environ une personne sur dix demeure infectée
par le virus pour une période variable. Ces personnes sont alors plus
sujet à risque de développer une maladie chronique du foie comme
la cirrhose.
Les personnes infectées, symptomatiques ou non, sont contagieuses pendant
plusieurs semaines. Une fois l’infection disparue, elles ne peuvent
plus transmettre la maladie. Par contre, les personnes présentant une
infection chronique peuvent transmettre la maladie.
Comme nous l’avons déjà mentionné, l’hépatite
B est parfois asymptomatique.
Cependant, en présence d’une hépatite B symptomatique,
on peut noter les symptômes suivants : Symptômes grippaux, douleur
abdominale, perte d’appétit, douleur articulaire, fièvre
légère, nausées, douleur musculaire, vomissements, diarrhée.
Chez certains patients, on peut noter aussi un ictère ou une jaunisse
(coloration jaune de la peau et du blanc de l’œil), des urines
foncées, des selles pâles et des démangeaisons cutanées.
Les porteurs d’une hépatite chroniques forment le plus grand
réservoir humain du virus de l’hépatite B. On estime entre
200 et 300 millions le nombre de porteurs chroniques du virus de l’hépatite
B dans le monde. Ce virus occupe le deuxième rang derrière le
tabac parmi les facteurs cancérigènes pour l’humain et
on lui attribue jusqu’à 80 % des cas de carcinome hépatocellulaire,
qui est de loin le type de cancer du foie le plus courant.
Bien que les porteurs chroniques puissent être asymptomatiques et sembler
en bonne santé, ils conservent la capacité de transmettre le
virus de l’hépatite B à d’autres personnes pendant
de nombreuses années.
On ne peut déceler l’état de porteur chronique qu’en
effectuant un test sanguin.